Combien de chevaux fiscaux sur une voiture ? Comprendre la puissance réelle

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chevaux fiscaux

La question de la puissance d’un véhicule est un sujet qui intéresse beaucoup de personnes. Si les utilisateurs souhaitent avoir des véhicules puissants, ils devront s’acquitter de certaines taxes avant d’immatriculer leur moyen de locomotion. Ainsi, la puissance réelle d’une automobile détermine ses chevaux fiscaux. Par ailleurs, ces termes peuvent  vous donner du fil à retordre d’où la nécessité de mieux les comprendre.

Chevaux fiscaux et puissance réelle : le point

Pour une meilleure compréhension des  chevaux fiscaux, il est primordial de passer à une clarification conceptuelle de la puissance réelle. Ainsi, lorsque vous prenez un véhicule, sa puissance réelle est exprimée en chevaux-vapeur (ch ou Din). Cette puissance détermine en partie la vitesse de votre véhicule et la charge maximale qu’elle peut tracter sans le moindre problème. Pour faire simple, c’est la force de traction des pneus.

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Par ailleurs, il existe une étroite relation entre cette puissance et l’aptitude du véhicule à polluer l’environnement. Et comme vous pouvez bien vous en douter,  plus vous polluez, plus vous devez payer. L’expression « chevaux fiscaux » allie deux termes principaux : puissance et fiscalité. Elle définit alors dans un premier temps la force de votre voiture (en watt), mais aussi la quantité de CO2 émise en gramme au kilomètre.

Le cheval fiscal est donc une unité de mesure servant à déterminer le montant à payer  selon votre niveau de pollution. Par ailleurs, toutes les voitures ne polluent pas de la même manière. En France, les véhicules ont un cheval fiscal moyen de 6 CV. Cela correspond à une puissance réelle de 134 chevaux. En termes de pollution, cet engin émettra environ 118 grammes de CO2 sur chaque kilomètre que vous aurez parcouru.

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Le gouvernement français estime que ce taux est élevé et prend ses dispositions afin de ramener l’émission de CO2 à 93 grammes par kilomètre parcouru.

L’implication des chevaux fiscaux et mode de calcul

Les chevaux fiscaux ne sont pas une estimation banale. Par exemple, lorsque vous voulez souscrire une assurance automobile, l’agence tiendra compte des chevaux fiscaux. En effet, plus votre véhicule est puissant, plus il roulera vite. Cela présente un risque d’accident plus réel.

Il est donc d’usage de payer cher lorsque vous avez un modèle puissant. Dans le même ordre d’idée, une grosse cylindrée coûte très cher à la réparation. Ce sont autant de critères qui justifient les surprimes qu’exigent les agents assureurs.

Si vous pensez éviter des frais élevés, les grosses cylindrées ne sont pas une option pour vous. Toutefois, les modalités dépendent de votre région et d’autres critères inhérents à chaque assureur.

Sur un même territoire, les mêmes modèles de véhicules ont forcément la même puissance et donc le même cheval fiscal. Toutefois, le prix pratiqué n’est généralement pas le même.

Par exemple, le prix d’un cheval fiscal est de 51 euros en Réunion contre 41,15 euros en Île-de-France. Pendant l’immatriculation de votre engin, les chevaux fiscaux sont déterminés en amont.

Pour le calcul de cette modalité, les assureurs peuvent utiliser une formule qui tient compte de :

  • La puissance administrative (Pa) ;
  • Du rejet de CO2 en cycle normalisé (CO2) ;
  • La puissance en kilowatts (P).

Cheval fiscal (CV)= (CO2/45) + [(P/40)]*1,6 ou (CO2/45) + ([Puissance * 0,736]/40) 1,6

En somme, le nombre de chevaux fiscaux disponible sur un véhicule dépend de sa marque. Cette valeur est cependant différente de la puissance réelle du véhicule.